dimanche 17 octobre 2010

Pourquoi les chiens aboient


Voilà, je viens de reprendre les articles que je voulais garder. C'est une réelle prise de conscience par rapport à beaucoup de choses... par rapport à cette histoire.

ça fait 2 ans que ça s'est "terminé", 2 ans qu'il est dans ma tête comme sujet tabou que j'ai voulu ignorer parce que j'espérais pouvoir le zapper en un clin d'oeil... parce que sinon je savais que ça allait faire trop mal si ça durait, si j'y pensais, si j'y réfléchissais... Résultat : 2 ans après, je n'ai aimé personne, je suis restée silencieuse, j'ai beaucoup moins écrit et moins bien aussi cela s'entend, je n'ai pas fait grand chose pour avancer si ce n'est attendre que le temps fasse ce qu'il a à faire et passer mon temps à faire plus de choses que j'aime, me faire plus plaisir et rendre ma vie le plus conforme à ce que je voudrai qu'elle soit.

Aujourd'hui, il est toujours dans ma tête et je le considère toujours comme quelqu'un de spécial et je n'oublie pas toutes les bonnes choses que je pensais de lui, mais c'est aussi quelqu'un qui m'a fait beaucoup de mal en partant sans se justifier et dire qu'il me parlait d'égoïsme !

Je ne passerai pas ma vie à le pleurer ni à me demander pourquoi ça ne s'est pas concrétisé, je sais que la vie nous réserve ce qu'il y a de meilleur, c'est comme la sélection naturelle de Darwin, je crois que c'est pareil pour nos vies, notre destin est optimum et je l'accepte bien évidemment.

Je pense que mon chagrin est presque totalement passé, je suis prête à aimer de nouveau mais je ne suis pas sûre de ne pas refaire les mêmes erreurs encore une fois... à vrai dire je les vois venir ! Les histoires d'amour impossibles, il n'y a que ça dans mon champs de vision en ce moment... je me retiens, mais j'ai de plus en plus le sentiment que je ne devrais pas et je pense bien que je vais finir par écouter mon coeur et y aller ! Après tout, 2 ans à regarder la terre tourner, c'est assez.

Bon, j'ai encore besoin de 2 années de plus peut-être avant de dépasser totalement cette histoire, aujourd'hui je suis entre indifférence et colère mais beaucoup plus calmement, je pense qu'avec le temps, cette histoire retrouvera sa juste valeur.

C'est toujours dingue de me relire et de constater à quel point j'ai changé, je revois mon passé et on dirait que c'était une autre vie, totalement différente, des épisodes... on dirait des rêves.

Putain vous m'aurez plus !!

Vendredi 21 août 2009

Je lève les yeux au ciel et tout est clair, je regarde les hommes et rien n'est moins clair...

Autant l'univers et la nature obéissent à des lois claires et précises, autant il me semble que l'humain n'en obéit à aucune... et pour les relations humaines autant dire que c'est le chaos !!

Il y a un an, on était bien, aujourd'hui il ne reste plus rien. Ma confusion présente est à la hauteur de notre émerveillement silencieux passé, nos ____ qui pouvaient durer de longues minutes, quand nos êtres étaient secoués...

Les grandes lumières sont à l'orgine des ombres les plus noires, je le savais mais mon côté rêveur l'emportait et je me disais pourquoi pas... c'est peut-être l'exception, mais il y a des règles auxquelles aucun homme n'échappera parce que la vie est juste, elle nous donne puis elle reprend... C'est juste après tout, mais nous sommes trop ingrats pour nous y faire, et en fin de compte, nous ne sommes que des êtres immobiles qui observent la vie, les étoiles et les paysages défiler devant nos yeux... Nous n'avons aucun pouvoir, la vie nous donne puis reprend ce qui lui appartient... Et dire que nous passons notre vie à tenter posséder quelque chose ou plus absurde... quelqu'un...

Mais, sache que quelles que soient les lois de la vie qui justifieraient ma douleur, j'essaierai de ne pas t'en vouloir, parce que le temps nous change, parce que parfois nous manquons de courage, parce que je voudrai rester celle qui ne voulait pas se mettre à l'encontre de tes projets, j'étais tellement forte que je me croyais invincible, le temps m'a vaincue et je suis aujourd'hui plus fragile qu'un enfant abandonné sur un quai à qui l'on a oté son plus grand souhait.

Free me

Dimanche 30 août 2009

Etre en colère franchement, c'est bête. Un caprice enfantin et puèril. Dans la vie, il faut être bon jongleur et aimer le spectacle. Le plus grand danger? La musique. L'apprécier sans se laisser hypnotiser n'est pas chose facile. Rester focaliser sur ses objectifs demande un minimum d'attention et de tact, quant à abandonner la partie, c'est un retour perpétuel à la case de départ.

Ne plus penser, c'est le défi à relever. Ce n'est pas la destination qui compte mais le voyage dit-on, néanmoins une fois au sommet on oublie souvent la raison de notre périple. Ne pas se perdre de vue, voici le vrai défi de toute une vie.

I'm out of my mind

Mardi 1er septembre 2009

"Etrange sentiment que l'adieu, il s'y glisse toujours une pointe d'envie, les hommes partent pour que soit mis à l'épreuve leur courage, mais nous, épreuve pour épreuve c'est notre patience que l'on teste, notre aptitude au manque, notre capacité à endurer la solitude, mais celà je le savais depuis toujours, nul besoin d'une guerre pour m'en persuader." Out of Africa
Les adieux, la malédiction de ma vie. Une phobie que la vie a prise pour un "hobbie" et a été généreuse en me l'ingurgitant plusieurs fois dans mon emploi du temps existentiel. Je connais l'origine de cette phobie et je n'ai pas envie de l'étaler pour une fois. J'ai changé, je n'aime plus parler de moi et j'ai réalisé que je n'ai fait que ça pendant de longues années... assez problématique et embarrassant ; et en me quittant, je me vois autrement. C'est amusant.

A vrai dire, je pense que je suis entrain de sombrer dans une dépression qui devient de plus en plus sérieuse, j'arrête de faire semblant. Ce n'est pas par maturité que je cesse de parler de moi-même mais par désintérêt de tout, de tout le monde et de moi-même y compris. J'ai toujours accusé les autres de cadavres, je ne me suis jamais autant fendue dans la masse.

Je m'en remettrai. Je m'en remettrai parce que j'ai horreur des faibles. Disons que je me donne un moment de répis.

Deliver me

Jeudi 3 septembre 2009
Un cri que je pousse au fond de moi. Un cri que je commence à entendre de plus en plus souvent. C'est un hurlement strident qui m'éclate les tympans.
Entre deux hurlements, je danse joyeusement comme une fidèle qui accomplit une danse conformément à un rituel.
Jamais bonheur et malheur n'ont été aussi confondus dans ma tête. Je suis heureuse et malheureuse, je me sens très faible et très forte, je me sens amoureuse et indifférente, je me sens blessée et épanouie, je pleure puis je ris comme si je n'avais jamais pleuré, je souffre et je m'amuse. Est-ce mon exorcisme qui commence à opérer? Ou suis-je entrain de perdre la raison. Je me sens aussi folle que posée, je me sens aussi perdue que zen, c'est comme si je faisais semblant... Mais quelle est la réalité et quelle est l'illusion?
Suis-je de ces personnes qui aiment souffrir? Et donc je m'écroule pour le plaisir de m'écrouler? Pour l'adrénaline que ça engendre? Ou suis-je vraiment écroulée et je me mens en me disant que je peux me relever en moins de deux? Il y a une seule manière de le savoir : me relever... et je suis sûre que je ne m'écroulerai pas, je ne suis pas une personne faible et je ne l'ai jamais été.
Se relever veut dire avancer, changer de paysage et claquer la porte derrière moi, parce que je ne fais aps les choses à moitié, c'est comme ça que ça se passera. Suis-je prête à tourner la page? Est-ce que c'est vraiment ce que je veux? Est-ce vraiment ce que je dois faire? Je ne sais pas.
Je ne suis pas prête et je n'en ai pas envie mais... ça ne résoud pas mon tourment.

I'm just afraid

Jeudi 3 septembre 2009

Des souvenirs me reviennent... De plus en plus de souvenirs. Des souvenirs qui remontent à plus d'une année. Des souvenirs que j'avais presque oubliés... C'est qu'ils sont tellement gais... Je n'avais plus gardé que les mauvais.

C'est débile parce que ce n'était que 2 mois et demi de bonheur et 11 mois de malheur... alors pourquoi je m'y attache autant? Pourquoi j'ai l'impression que c'était 20ans de bonheur et 1min de malheur??? Et pourquoi j'ai le sentiment que c'est parti pour au moins 5ans de déprime?? C'est insensé.

En même temps j'ai envie de me relever et je me dis qu'une vie ça nous appartient et que personne n'a le droit de la contrôler et nous empêcher de la vivre et une vie est faite pour être vécue et non pour être gaspiller à pleurer sur un chagrin d'amour futile!

En même temps, j'ai envie de rester juste là, par terre, allongée à regarder les étoiles, le soleil, les nuages, le jour et la nuit se succéder, puis les années... et ne rien faire.

Je regarde ce film ce soir et j'ai l'impression de me regarder et je me demande si je déprime et si ça va finir par s'aggraver... Les insomnies, hantée le soir par mes souvenirs qui surgissent quand ça leur chante dans mon éveil ou dans mes rêves... Il se passe quelque chose d'amusant ces derniers temps, mon subconscient se protège de son image et dans mes rêves je le vois mais sous un autre visage, ce n'est pas son visage mais c'est lui, c'est sa présence... Quand je rêvais de lui, ça me déchirait au réveil quand je repensais à son visage et son sourir innocent que je n'ai pourtant aperçu que quelques microsecondes dans toute ma vie... C'est dingue quand j'oublie le visage de personnes que je vois tous les jours, tout au long de la journée... Ma mémoire est bizarre, comme moi. Je suis soulagée de ne plus voir son visage dans mes rêves, ça m'évite des heures de larmes dans mon lit en pleine nuit ou au lever du soleil.

Je suis dans une impasse et je lève les yeux au ciel puis je les referme sur mon intérieur. Aujourd'hui mon univers se résume à ça : le ciel et mon âme. J'ai hate que ça se termine. La dernière fois où je suis tombée amoureuse ça a duré 4 ou 5ans, et pourtant mon amour n'était pas aussi profond alors là je pense que c'est parti pour 10ans et le pire est à venir... Il y a des peurs que je n'ose même pas imaginer... J'avais peur qu'il s'en aille et il s'en va... alors je suppose que toutes mes autres peurs se réaliseront aussi... Je n'ai jamais pleuré autant que cette année... et je pleure et je pleure et je pleure et ça ne veut plus s'arrêter jusqu'à ce que mes yeux se déshydratent, que ma gorge me fasse mal parce que je n'arrive plus à respirer puis je m'effondre affaiblie et pleure en silence jusqu'à m'endormir.

Open your mind for a different view and nothing else matters. C'est fou ces paroles peuvent dire mille et une choses, elles sont valables à tout moment, dans toutes les situations... immortelles.

Butterfly, fly away

Vendredi 4 septembre 2009
Quand Bridget Jones déprime elle se noie dans un pot de glace et chante all by myself de Céline Dion. Pour me sortir de mon pétrin, moi j'opte pour des films de blondinettes, une histoire légère où les péripéties sont du niveau de barbie qui se casse un ongle ou qui panique parce qu'elle ne trouve pas la robe du bal idéale, question de dédramatiser et me sortir de mon univers qui commence à sentir la pourriture!

J'ai choisi Hannah Montana The movie, un film que j'avais détesté dès que j'ai vu l'affiche la première fois, un de ces films commerciaux superficiels et faux bons pour la poubelle, j'étais plutôt d'humeur intellectuelle ce jour là, Dieu soit loué y a des jours sans!

Le film a commencé, première impression : elle est moche et conne ou je rêve?!!... 17 min plus tard je suis entrain de télécharger ses chansons sur le net et je veux devenir rock star ! La dernière fois où j'ai dansé comme ça remonte à mes 13 - 14 ans à l'époque des Spice Girls, Backstreet Boys, N'Sync, S Club 7, S Club Junior & co !! C'était vraiment les meilleures années de ma vie ! Et j'ai alors réalisé que j'avais complètement oublié une activité importante dans ma vie : m'amuser !! C'est vrai que ça remonte à tellement longtemps la dernière fois que j'en ai perdu le souvenir ! Eh oui, il fut un temps où j'étais joyeuse tout le temps, où je dansais au moins 2 fois par jour et où la vie était belle ! Il fut un temps où je m'amusais et je le faisais bien !

Aujourd'hui je mène une petite vie plutôt calme, mes activités extra professionnelles se résument à lire, écrire, mangas, chat sur le net et cafés entre copains, je ne me plains pas ça me va plutôt bien mais je devrais sortir m'amuser plus souvent.

Bon, l'effet n'a pas duré longtemps, je le savais, c'était trop facile, ma jolie humeur tristounette et déprimée m'a très vite rattrapée. Des fois, il faut aussi savoir cesser de lutter je crois. Mais c'était un bon film, 1h30 qui m'a fait oublié un peu ma déprime et où j'ai crié avec Miley : Plonge !!

Walt Disney est peut-être un tool des francs-maçons mais ça m'a fait évader for a while, now I'm back to the real world.

Mon seul réconfort dans ces moments c'est de sortir contempler la pleine lune.

Il paraît que...

Dimanche 6 septembre 2009
  • Lui : tu me boudes ?
  • Elle : officiellement oui.
  • Lui : mais les rumeurs disent que tu penses à moi tout le temps !
  • Elle : Oui, j'ai lu ça sur Paris Match, que des ragots !

La vie en rose

Dimanche 6 septembre 2009

Je viens de regarder un film magnifique, Jeux d'enfants, vraiment magnifique, un de mes best of dorénavant!

Au début c'était bien, ils étaient enfants, mais bon l'enfance c'est comme la semaine d'intégration en entreprise, tout est beau, tout le monde est gentil, on se la coule douce puis ça se complique très vite !

Alors ils ont grandi et ça s'est compliqué ! Il leur a fallu environ 15 ans pour faire ce qu'ils avaient envie de faire 15 ans plus tôt : être ensemble. C'est ça les adultes, quand on grandit on s'abrutit et on attrappe la grosse tête par dessus le marché, finalement c'est plutôt logique quand on y pense.

Il a fallu que chacun d'eux se marie de son côté pour qu'ils finissent par se marier entre eux. ça m'a toujours fait peur ce truc, épouser quelqu'un alors que j'en aime un autre ! Je préfère encore la solitude ! Et même que je l'aime bien moi la solitude ! D'ailleurs si je devais mettre en ordre les compagnies que j'aime ce serait la sienne puis la solitude puis mes amis. Donc ce soir je me fais une promesse : ne pas épouser un autre homme que l'homme de ta vie ! promis juré ! Et même si un jour tu commences à vieillir et que tu as peur de te retrouver seule rappelle-toi que ce serait mieux que de blesser quelqu'un et puis tes enfants, tu te rends compte? Tu ne vas pas leur faire ça hein? Des enfants c'est fait avec amour pas avec rationnalité hein? Je tâcherai de m'en souvenir ! Et puis franchement, je m'en passerai moi de l'age adulte, un enfant ça se marie pas en plus ! un enfant ça aime et ça joue !

Un très bon film, que je recommande donc, à tout un chacun qui aime les jeux d'enfants !! ^^

Des yeux qui font baisser les miens
Un rire qui se perd sur sa bouche
Voilà le portrait sans retouche
De l'homme auquel j'appartiens

{Refrain:}
Quand il me prend dans ses bras,
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose,
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours,
Et ça m'fait quelque chose
Il est entré dans mon cœur,
Une part de bonheur
Dont je connais la cause,
C'est lui pour moi,
Moi pour lui dans la vie
Il me l'a dit, l'a juré
Pour la vie
Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon cœur qui bat
- La vie en Rose - Edith Piaf ( j'aime la version de Patricia Kaas )

Te quiero Barcelona

Mercredi 9 septembre 2009
"Elle est mentalement adolescente et en vrai romantique, elle a un désir de mort, alors pour un très bref moment de passion, elle est prête à oublier jusqu'à la moindre responsabilité!" ça c'est la description de Cristina, je trouve qu'on se ressemble beaucoup, sauf que chez moi y a plus de pudeur et de valeurs.

"_ Pourquoi votre père ne veut pas publier ses poèmes?
_ Oh, parce qu'il déteste le monde, et que c'est sa façon de se venger de lui, de créer de belles oeuvres et qu'ensuite il refuse au public...
_ Et qu'est-ce qui fait qu'il en veut tellement à la race humaine?
_ C'est parce qu'après des milliers d'année, la civilisation n'avait toujours pas appris à aimer."Juste magnifique.

J'ai découvert l'Espagne avec ce film, je n'aimais pas ce pays à cause d'un souvenir bidon, maintenant j'ai hate d'aller découvrir et pas que l'Espagne mais tous les pays d'Europe !! Et c'est partiiii pour une passion de plus! Voilà il manquait plus que l'Europe dans mes passions géographiques, maintenant c'est fait, manque plus qu'à gagner au loto !! Cette planète est vraiment magnifique.

"Seul l'amour instaisfait peut être romantique." Super!! Je baigne dans le romantisme!! C'est juste parfait!! Je ne pouvais pas rêver mieux!! Je suis tellement heureuse et épanouie!!!

Vicky est la fille rationnelle, terre à terre et réaliste, qui sait ce qu'elle veut dans la vie et qui est sur le point de se marier, jusqu'au jour où un artiste peintre croise son chemin et lui fait perdre ses repères, elle en tombe amoureuse et ne sait plus ce qu'elle veut. Elle finit quand même par épouser son fiancé et mène une vie ennuyeuse avec un mari qui ne la comprend pas, normal il était aussi rationnel et mort qu'elle l'était avant qu'elle ne se découvre, il était totalement incapable de comprendre le côté artiste et sensible de sa femme, à vrai dire il était à des années lumières d'en soupçonner l'existence.

Je ne veux pas finir comme Vicky et je ne finirai pas comme elle, mener une vie conventionnelle calme et ennuyeuse juste pour être comme tout le monde et continuer à rêver d'une vie que j'aurai pu avoir, que j'aurai aimé avoir et que je n'aurai jamais, d'ailleurs je ne supporterai pas ce sentiment et je mettrai fin à la situation sur le champ sans me soucier du prix qu'il me faudra payer pour ça! C'est vrai que ça me fou les boules. Des fois, je trouve que j'ai beaucoup de peurs. C'est il y a environ un an que j'ai compris que mon bonheur se fera avec un artiste, c'est une condition essentielle pour arriver à me suivre et ne pas me prendre pour une cinglée, une adolescente schizo et volatile! Qui dit vivre avec passion dit souffrir intensément, c'est logique, juste et ça m'intéresse. Avec mon caractère d'enfant, je ne pourrai jamais me mettre dans la peau d'un personnage adulte qui mène une vie d'adulte morte et décolorée. Un adulte costumé pensera de moi que je suis une idiote et je ferai de même.

Mais il y a artiste et artiste, il y a l'artiste fou et démesuré et il y a l'artiste intelligent, mature et posé, évidemment je préfère le second, j'aime les excès mais sans que ça ne devienne stupide ou blessant ou sans intérêt, comme un artiste qui pense que vivre à trois est normal et naturellement équilibré, je n'en veux pas, je suis un peu vieux jeu aussi, j'ai oublié de le préciser!

Cristina au bout d'un moment, après cette vie à 3 avec son amant et son amante qui est également l'ex-femme de son amant, ne se sentait plus à l'aise, comme le dit Woody Allen, ses pensées prirent le dessus sur ses sentiments, des questions sur la vie et l'amour remplissaient sa tête et elle ne pouvait plus s'en débarrasser. Elle fut gagnée par ce sentiment de gêne et de malaise qui n'est autre que le signal d'alarme pour l'alerter que ce n'est pas ce qu'elle veut, cette vie ne lui convient pas ou plus, il faut la quitter au plus vite.

Je ne connais que trop ce sentiment, comme Cristina, je ne sais pas ce que je veux ni ce que je cherche ni ce que j'attends mais je sais ce que je ne veux pas et ce qui ne me convient pas, ceci explique parfaitement toutes les fois où j'ai quitté brusquement mes ex parce que ça ne me convenait plus. Est-ce qu'on est des éternelles insatisfaites? J'espère que non. La preuve j'étais très satisfaite avec lui et ça ne s'est atténué à aucun moment, mais cette fois, c'est lui qui a réalisé que je ne lui convenais plus et il est parti. C'est comme ça, c'est la vie, c'est l'humain.

Bizarrement je me sens comme Vicky qui est amoureuse d'un homme qui est loin de se rendre compte de son existence et qui lui, mène sa propre vie tordue sans retenue et avec passion. C'est tellement pathétique! Mettre sa vie en suspens et rêvasser d'un passé ou d'un futur qui n'existera jamais... C'est tout juste con et plus fort que moi. C'est comme quand je fais un cauchemard la nuit et que je sais que ce n'est pas réel, alors je fais tout pour me réveiller mais j'ai beaucoup de mal, je commence même à ouvrir mes paupières avec mes doigts, à essayer de les décoller... c'est dur mais faisable.

J'ai adoré le film, adoré de chez adoré! C'est la première fois où je découvre woody allen je crois, et j'ai adoré aussi le concept du narrateur du début jusqu'à la fin c'est comme si on lisait un livre animé en fait, on ne perd pas le fil avec l'idée de l'auteur. Il a parlé de l'amour, de ces clichés qu'on lui donne, de leur absurdité ou nécessité... trop beau et trop bon.

Chouette !

Samedi 12 septembre 2009

C'est le rêve de ma dernière nuit, un chat mort immobile, la gueule béante, dans la corbeille se trouvant sous mon bureau. Je ne pouvais mieux illustrer l'épisode de la veille moi-même, merci donc à mon subconscient qui a accompli sa tâche à merveille, comme d'habitude.

C'était à vomir, ça ne pouvait pas être pire, je manquais d'inspiration et toute émotion avait décidé de déserter le territoire; l'horreur! ça manquait d'art hier, si j'étais la scénariste j'aurai inclus une scène de danse pour réanimer cette atmosphère qui se prenait beaucoup trop au sérieux à mon goût! Du tango, ça aurait été bien. Les murs se resserraient sur moi, j'étouffais, j'avais envie de m'envoler, quitter le sol, faire exploser cette scène qui ne ressemblait à rien et la rayer de l'Histoire, en tout cas elle sera rayée de la mienne, ça ressemblait exactement à un écrit médiocre, quand on écrit juste parce qu'on a envie d'écrire mais qu'au fond c'est juste une question d'ennui, quand on sait qu'il faut faire quelque chose mais quoi?! Ce que j'aurai aimé avoir une immense toile devant moi, plein de pinceaux et toutes les couleurs possibles, j'aurai illustré parfaitement ce moment et bouclé. J'y aurai mis du bleu et du blanc, ça aurait été parfait.

Je me sentais tellement bien 5 min avant, puis c'était la merde, je manquais de recul, notre histoire était devenue un gribouillage, et notre livre s'effaçait devant mes yeux à une vitesse éclaire, c'était redevenu un vieux livre aux pages vides, il avait été négligé, les pages ont jauni et les mots ont fini par disparaître. Et moi je regardais cette scène que je n'avais pas prévue.

On croit savoir ce qui est bon pour nous mais on peut être carrément à côté de la plaque, la certitude c'est vraiment vain, je suis plus que jamais sûre de rien lorsqu'il s'agit de la condition humaine. Le monde des humains est chaotique.

Destins liés

Mercredi 16 septembre 2009

"Souviens-toi que l'on peut tout donner,

Quand on veut qu'on se rassemble,

Souviens-toi que l'on peut tout briser,

Les destins sont liés."

- Souviens-toi du jour - Mylène Farmer

Feel me, see me

Mercredi 23 septembre 2009

Un autre rendez-vous où j'ai raté les trois quarts de la discussion, encore un rendez-vous qui manquait de gravité, la force magnétique n'étant pas à l'ordre du jour. Encore un rendez-vous où j'ai fini par échapper par la fenêtre entre-ouverte de la voiture, tel un ballon allant embrasser la lune qui était particulièrement belle ce soir là.

J'accompagnais les passants de mon regard, mes yeux alternant lune-horloge-gens, j'étais plongée dans un autre monde, une autre époque où j'étais dans une voiture pas comme celle-ci, où régnait un silence apaisant où un simple regard ou sourire pouvait tout dire. J'étais plongée dans mon monde parfait, il me racontait le sien, très très beau tableau, j'adore! Surtout les couleurs! On était particulièrement joliment colorés ce soir là.

Une perfection inachevée vaut mieux que toutes les imperfections vécues jusqu'au bout.

Oyasumi nasai

Dimanche 27 septembre 2009

Nos histoires avaient commencé comme un comte de fée, tout était parfait, ça sonnait comme une évidence, et pourtant... aujourd'hui nos histoires se sont toutes écrasées contre une réalité trop dure pour la survie de nos rêves fragiles.

Comme une vague qui vient du fin fond d'un océan enchantant, elle traverse une beauté extrême pour enfin s'écraser sur une plage polluée.

Comme un grain planté avec soin, qui après avoir passé des moments magiques entre mûrir, se réchauffer aux rayons du soleil, jouir des caresses d'une brise matinale, du coucher du soleil, du contact avec tous ces êtres parfaits, l'eau, la terre et le vent, devient un beau fruit et finit sous la chasse des toilettes.

C'est ainsi que toutes nos histoires ont pris fin et comme tous les moments magiques la fin est arrivée beaucoup trop tôt.

C'est avec beaucoup d'amertume que je voudrai rendre hommage à travers ces quelques lignes à toutes les âmes soeurs qui se sont rencontrées et reconnues sans même se voir parfois, à toutes les femmes qui ont rencontré leur homme parfait, à tous les hommes qui ont rencontré leur femme parfaite, qui ont mené un bout de chemin ensemble, aussi petit soit-il mais qui est loin d'être fini dans leurs rêves la nuit et dans leur coeur...

Dans ce monde, il me semble que les âmes les plus fragiles et les plus sensibles ne sont pas les plus fortes, pour survivre il faut admettre un peu de laideur sur sa toile, parce que l'Homme est ainsi fait.

Parce que nous avons manqué de volonté, parce que nous n'avons pas toujours su gérer, aujourd'hui c'est terminé, mais une perfection inachevée vaut mieux que toutes les imperfections vécues jusqu'au bout.

A toi que j'ai connu un jour...

The story of the century

Dimanche 11 octobre 2009

Je baigne dans un silence non identifié depuis quelques heures.
Mes pendules sont à l'heure.
Il y a des moments comme ça
Où les mots ne me sont plus d'aucune utilité.
Ni parler, ni écrire, ni même lire.

Mes questions s'arrêtent pour un moment.
Mon Dieu comme ça fait du bien!
Il n'y a plus lieu de cogiter ou de s'inquiéter.
Je pense que j'ai trouvé le mot exacte.
Je me sens rassurée.
En paix.
Merci :)

Il n'y a plus que moi et le silence.
Rares sont ces moments de silence pur,
Où même dans ma tête les mots sont absents.
C'est mon état d'esprit actuel.
J'espère qu'il durera le plus longtemps possible.

Je me sens nue.
Je me sens fragile.
Une vidéo sur le monde chaotique actuel me fait pleurer
Je suis assise seule en pleine nature
Juste moi et le silence
Je ne pense à rien
J'observe
Je médite
Ma tête est vide de toute pensée
Je pleure
Je n'essaie pas d'expliquer mes larmes
Je me fonds dans la nature
Je fais partie du paysage
Je me libère
Et mes larmes coulent

J'aimerai rester là encore un moment
Mais le monde matériel m'appelle
Je sais ce que je vais noter comme voeux dans ma poupée en porcelaine chinoise!

Je dois démissionner.
Je sais ce que je veux faire.
Je veux travailler dans la botanique.
Passer mes journées en pleine nature,
mes mains plongées dans la terre,
dans le silence.
C'est ce que je veux.

My romantic confusion dans toute sa splendeur

Jeudi 15 octobre 2009
J'ouvre mes yeux, il est 6h du matin, je jette un coup d'œil à la fenêtre sans quitter mon lit, le jour se lève et je décide de faire pareil. Je vais chercher mon pc, je l'allume et regarde avec ennui quelques épisodes de la 3ème saison de Weeds.

A 9h, tout le monde est réveillé, je me lève en silence, direction la salle de bain, je me regarde dans la glace, je ne sais pas ce que j'ai mais j'en connais la cause. C'est l'essentiel. Je descends les marches très lentement, je sens le temps couler plus lentement que d'habitude, les aiguilles du temps semblent hésiter ce matin... Tant mieux. Ma tête est vidée de toute pensée, c'est le vide total, le monde chaotique qui habite ma tête habituellement a déserté les lieux et tout se fait plus clair, plus spacieux, plus silencieux, plus lent...

Le petit déjeuner est servi, les mots peinent à sortir, l'effort que j'ai dû fournir pour dire "bonjour" est indescriptible, je leur en ai presque voulu de casser mon rituel silence de cette journée trop spéciale, unique...pas un mot de plus. Je me suis servie une tasse de café au lait, je l'ai saisie, en silence, j'ai ouvert la porte et suis sortie. Il faisait trop beau, trop chaud, un soleil magnifique, un jardin magnifique, un silence encore plus charmeur... En silence j'ai marché vers le pont, j'ai monté les marches en serrant ma tasse chaude entre mes mains, je traversais le pont en silence, devant moi s'étalait à perte de vue la verdure, le silence, une longue allée au milieu de la nature... Je n'avais jamais rêvé un petit déjeuner aussi merveilleux... les rayons du soleil brulants réchauffaient mon visage, j'étais en pyjama, je marchais en silence, comme somnambule... le regard perdu dansle vide, une envie de pleurer, de crier, en même temps, une envie de rien, une envie d'un silence éternel... J'aurai aimé que cette allée soit infinie, que ce moment dure une décennie, un siècle... Je ne savais pas ce qui traversait mon corps et mon être dans ces moments là mais je savais que c'était un moment important... C'était un moment de répit après un an de hurlements, c'était un moment de délivrance... C'était une affaire tellement intérieure qu'aucune émotion ni pensée n'est remontée à la surface... aujourd'hui encore... et ça me va.


A chaque fois je sens l'émoi
Si j'avais la foi du monde

En cette seconde,
Serais-tu là ?
Si j'avais renoncé au monde

Et que rien ne compte
Serais-tu là ?

Si j'avais le choix : mourir
Pour t'entendre vivre,
Serais-tu là ?

Si j'avais le choix : souffrir
Sans même te le dire,
Serais-tu là ?

Je serai là
Et toi en moi

- Serais-tu là - Mylène Farmer


Je marchais le plus lentement possible, sur le chemin du retour, ce n'était pas sans regrets. Je suis rentrée à la maison, ma 2ème maman, ma 2ème sœur et ma meilleure amie était dehors avec son bébé sous le soleil, entrain de jouer avec des chatons, j'ai pris une chaise et me suis assise avec elles en silence, sans jamais interrompre mon silence, elle est restée avec moi quelques instants, elle connaissait l'origine de mon état et respectait mon silence de monastère, puis s'est en allée... Je suis restée seule à nouveau, moi & mon silence que j'affectionne tant, les chatons autour de moi semblaient ressentir ce qui m'habitait, les plantes et la terre autour de moi étaient désormais en moi, je baignais dans mon silence si silencieux, je m'abandonnais et mes larmes coulaient... en silence. Ce n'étaient pas des larmes de souffrances, c'était des larmes silencieuses, des larmes de soulagement, des larmes dont le sens me dépassait... elles avaient parcouru un long chemin avant de s'évaporer au soleil, c'est le travail de toute une année qui s'exposait à la lumière du jour... c'était trop profond pour que j'essaie de l'expliquer humainement, les mots ou les pensées pensées n'auraient réussi qu'à dénuder ces moments de leur pureté.

J'ai passé quelques instants avec Shaynès, que je considère comme ma filleul, tellement je l'adore, que j'adore sa mère et son père qui ressemble beaucoup trop à mon samouraï :) On a joué avec les chatons, on a fait une petite découverte des plantes qui nous entouraient, on a senti les parfums des fleurs, elle découvrait son sens du toucher et je découvrai mon sens du toucher d'un autre genre...


Ma journée a été silencieuse, trop zen, paisible, trop peaceful... Le bruit, la musique, le chaos et le désordre qui envahissait le restaurant au moment du déjeuner me coupait l'appétit et perturbait mon être tout entier...

En quittant la ville, c'était plus que la ville que je quittais, c'était une partie essentielle de ma vie dont je m'éloignais conscieusement, ce qui me faisait mal ce n'était pas autant ce que je quittais que ce que j'allais retrouver, le stress, le désordre, le bruit, le chaos de Casablanca et ce quotidien qui n'est pas mien que j'allais retrouver.

C'était une journée unique. Un état d'âme unique que j'ai hate de retrouver et qui ne m'a pas totalement quittée. En dégustant chaque goutte de mon café chaud, sous un soleil jaune et vert, les pieds enfoncés dans la terre, l'âme plus élevée que jamais... je savais que mon existence c'est dans la nature que j'aimerai la passer, j'ai hate qu'arrive le jour où mon quotidien deviendrait que nature...

C'était le dimanche 11 octobre 2009.

when you don't need an answer

Jeudi 25 mars 2010

dimanche 27 décembre 2009

22 : 29

J’ai rêvé de toi encore, comme dans la plupart de mes rêves, nous sommes comme dans un camp, un camp de réfugiés ou colonie de vacances, I don’t know, mais nous sommes toujours dans un endroit avec beaucoup de monde, où nous passons la nuit, le jour… cette fois-ci, c’était pareil et comme à chaque fois, nous nous parlons à peine, je ne me rappelle pas de mon rêve, parce que je n’ai pas voulu m’en rappeler, j’ai gardé juste une séquence sur la plage, c’était comme une compétition, il y avait my team Vs yours, tu étais avec des japonais, je ne sais pas de qui était constituée la mienne, j’étais plus occupée à me demander pourquoi je rêvais de toi encore.

Puis, j’étais en dessus d’un bus, j’étais en Italie, il devait m’emmener à la plage, mais je m’étais perdue en ville, puis je me suis retrouvée là où je voulais aller… par hasard. Je rêve souvent que je suis perdue dans des toilettes inondées, je te vois dans le noir dans mes rêves et je me demande toujours pourquoi je te vois et qu’est-ce que tu fais là, puis je fais comme si je n’avais rien vu. J’ai rêvé aussi que j’allais dans des épiceries acheter quoi manger et que nous étions comme en situation de guerre, il n’y avait plus beaucoup de stocks sur le marché, puis j’étais comme dans un café avec je ne sais qui, je ne sais où, au bord d’une plage.

Beaucoup de rêves d’aventure, beaucoup d’angoisse, je rêve toujours que je suis perdue, je rêve toujours de panique, je rêve toujours que je conduis une voiture et que j’en perds le contrôle… mais je m’en sors toujours gagnante dans chacun de ces rêves.

Ce qui a changé après ce rêve, c’est qu’en me réveillant j’étais prête à te reparler et à te réinsérer dans mon monde, but I won’t.

Mama told me there will be days like this

Jeudi 25 mars 2010

mercredi 30 décembre 2009

19 : 54

Je suis entrain d’écouter Vanity – Yuki Kajiura, la dernière fois que je l’avais fait c’était le 3 septembre. J’ai envie de te retrouver dans mon entourage, et même si tu es hors ligne, je ne veux pas passer de 2009 à 2010 sans que tu ne sois présent de quelque manière que ce soit. J’écoute Samurai x (rurouni kenshin) – piano solo… et je regrette amèrement qu’on en soit arrivés là, mais je sais qu’il n’y avait aucun échappatoire à cette situation malheureuse pour moi certainement et je sais aussi que ce n’est la faute de personne. Pour la première fois, je parle de nous, après plus d’un mois de silence, j’avais trop mal et je ne savais plus quoi faire ni penser alors j’ai préféré me taire et espérer que ce sentiment passerait avec le temps, un sentiment que je suis incapable de décrire, un vide intense et condensé, comme le big bang avant son explosion… Athar pense que maintenant je suis entrain d’exploser, moi je ne pense pas, je suis incapable d’exploser, je n’ai pas assez de cran pour ça et en même temps il est hors de question pour moi de blesser les gens que j’aime ou les mettre dans une situation gênante et pourtant je sais que j’ai été impolie avec toi des fois, je m’en suis excusée dès que je t’ai vu, ça me pesait vraiment sur le cœur, et je m’en excuse encore.

So close, no matter how far, couldn’t be much more from the heart, forever trusting who we are and nothing else matters… Never open myself this way, life is ours, we live it our way.

Coup de coeur

Samedi 27 mars 2010

"Je te nommerai guerre et je prendrai sur toi les libertés de la guerre et j'aurai entre les mains ton visage obscur et traversé..." Yves BONNEFOY

L'amour tel que je le connais

Dimanche 4 juillet 2010

C'est là tout ce qui nous sépare : eût-il été à ma place et moi à la sienne, et bien que je l'aie haï d'une haine qui a teinté ma vie d'amertume, jamais je n'aurais levé la main sur lui. Vous semblez sceptiques, soit. Jamais pourtant je ne l'aurais séparé d'elle tant qu'elle souhaitait qu'il fût là. Du jour où ce désir aurait cessé, cependant, je lui aurais arraché le coeur, j'aurais bu son sang ! Mais jusque-là - si vous ne me croyez pas, c'est que vous ne me connaissez pas -, jusque-là, j'aurais préféré mourir peu à peu que de toucher à un seul de ses cheveux.Extrait des Hauts de Hurlevent
- Extrait du tome III de la saga Twilight "hésitation"

Innamoramento


Si je ne l'avais pas fait hier, je l'aurai fait aujourd'hui.

J'ai envie de fusionner mes deux blogs, mais je ne sais pas encore comment, je crois que je vais reprendre les articles qui me plaisent là-bas et les mettre ici, my romantic confusion est un titre qui me manquera énormément mais je n'ai plus de vie romantique depuis à peu près 2 ans du coup le blog est un peu mort depuis quelques temps et je ne sais pas quand est-ce qu'il revivra.

Comme par hasard, maintenant que je vais le supprimer j'ai envie de parler amour, mais ce sera des amours informels, rien d'officiel ni concret. Ce seront des histoires qui défilent dans ma tête uniquement, et c'est tant mieux... tant que je n'ai pas trouvé THE ONE.

mercredi 13 octobre 2010

Mixed emotions in pure confusion


J'ai beau vouloir prendre du recul, je suis en plein dedans. Je regarde un nain et me dis que je suis bien sotte de me prendre la tête avec mes petites histoires des gens heureux. Objectivement, it's a stupid story, subjectivement parlant, I'm sick.

Je commence à croire que j'ai toujours été très lente dans mon "évolution". J'ai passé 6 ans à observer en silence, j'ai eu mes premiers faux amis à l'age de 9 ans, je ne comprenais rien en classes primaires, je me sentais très très dépassée par tout le monde et je ne savais pas de quoi ils parlaient, ni comment ils faisaient pour connaître tous ces mots que je n'avais jamais entendus. Je me rappelle encore de ce mot qui m'avait laissée très perplexe, c'est le mot "supersonique". Je ne comprenais tellement rien que je priais Dieu pour devenir un génie, j'avais 9 ans. Je n'étais jamais au courant des sujets dont parlait tout le monde, et je n'ai compris le sens du sentiment amoureux qu'à l'age de 13 ans. Je n'avais jamais compris ni connu ce mot avant. A 12 ans je commençais à voir des accouplements autour de moi et je trouvais ça malsain, dangereux et très écervelé comme comportement.

A 17 ans, je crois que j'ai connu l'amour le plus profond, pur et innocent de ma vie. J'étais convaincue qu'un jour j'irai dans l'espace et je lui demandais s'il accepterait un jour d'y aller, il m'a répondu qu'il avait la phobie des avions =) C'était vraiment magique. A 18 ans c'était un amour d'un autre genre, profond et pur mais moins naïf (malheureusement), et puis le premier baiser à 19 ans, je ne l'aimais pas, ni tous ceux avec qui je suis sortie après, mon rêve d'une seule relation amoureuse éternelle s'est écroulé comme un jeu de cartes. A 22 ans je suis tombée amoureuse d'un autre con, après cette histoire je crois qu'il n'y aura plus d'histoire pure encore moins naïve, je ne table plus que sur la profondeur. Quoi que quand je tombe amoureuse, j'ai tendance à perdre toute rationalité et tout contrôle. It's bad, I know.

Je suis toujours attirée par les relations impossibles pour une raison ou une autre, il ne m'aime pas, il est gay, il est marié, il est vieux, il ne me comprend pas, il est trop jeune... etc. Il y a quelques jours j'ai réalisé que ceux avec qui ce serait possible, ne m'attirent pas vraiment... bon !

Tout ça pour dire qu'aujourd'hui, je me sens comme une attardée, je suis en retard par rapport à mon âge, par rapport au monde de la majorité qui ont mon âge. Tout à l'heure, en cours d'anglais, où les personnes ont entre 17 ans je crois et + 30 ans, et bien devinez avec qui je me suis entendue le plus ? Je ne connais pas son age mais il est intéressé par les filles qui ont entre 18 et 22 ans, ça vous donne une idée ! Je ne sais pas, je suis comme ça, j'adore les jeunes fous et heureux de vivre, un peu enfants et rebelles, je ne sais pas... Après en y repensant, je me suis dit que ce n'est pas mal de les avoir comme amis mais pas plus que ça.

En tout cas, tout ce que je peux faire pour le moment c'est me retenir et ne pas entamer une relation que je sais impossible dès le début. Quoi que je suis vraiment tentée... :D

Il y a aussi autre chose, j'ai découvert que je sous-estime toujours mon partenaire, je veux dire je vois toujours les défauts que les autres lui trouveront. Je suis toujours sûre qu'il n'est pas assez bien. Je n'ai pas confiance en moi en fait, encore et toujours le même problème. Si ce n'était pas les autres, je crois que je serai casée et heureuse depuis longtemps. Je croyais être la première à m'en foutre des autres. On dirait pas, non.

Shit happens


Le mercredi 13 octobre 2010 est une mauvaise journée. ça ne m'étonne pas vu les chiffres (date + mois + année), ça a une couleur vert-blanc ennuyeux, pas le vert joyeux nature, non. Pourtant ma journée se terminera plutôt bien et le titre "Catastrophes évitées" que j'avais discerné dans le taxi ce matin sera respecté.

Je n'arrive pas à me concentrer sur ce que je dois faire maintenant mais il n'y a pas d'échappatoire, je dois faire ce que j'ai à faire and move on, sauf que la barre d'exigence est très élevé et je ne suis pas très motivée pour faire semblant maintenant. Mais je n'ai pas le choix. Katie Melua se charge de ma motivation en ce moment même et elle n'est pas seule, there are nine million bicycles in Beijin.

Hier, j'attendais une amie dans un café et en écoutant une chanson romantique, pour la première fois depuis plus d'un an j'ai souri, et là je me suis rendue compte que je ne ressentais plus les lyrics romantiques, je ne les écoutais plus, ça ne me faisait plus vivre, je ne les pensais plus. Et c'est à ce moment-là que je me suis rendue compte que j'étais prête à en parler. Je vais tout rembobiner et faire la paix. Sauf que je ne suis pas très motivée non plus. Je suis comme ivre en ce moment. J'étais dans une ivresse profonde et mouvementée, disons violente, aujourd'hui je suis toujours ivre mais plus calme, c'est l'ébriété qui précède le long sommeil. Ce qui veut dire que ce n'est pas encore fini, ceci veut dire aussi que je vais devoir me réveiller avec un mal de crâne, les yeux horrifiés, rester pensive quelques instants, reprendre mon existence à un rythme plus lent, le temps de me réadapter, puis je ferai le point avec moi-même et ce n'est qu'à ce moment-là que tout... non, les choses ne redeviennent jamais comme avant. Disons qu'une nouvelle étape commencera effectivement à ce moment là. ça va faire 1 an ou plus que je me répète qu'une nouvelle étape de ma vie va commencer, je ne sais pas ce que j'entends ni ce que j'attends exactement de cette fameuse nouvelle étape. J'ai l'impression que je stagne et c'est pour ça que je me dis qu'il va y avoir un tournant pas loin, forcément, mais il ne vient pas ce tournant. Je ne sais pas. Faut que je travaille.