dimanche 25 avril 2010

Nietzsche et les femmes

La stupidité dans la cuisine ; la femme comme cuisinière ; l’effroyable irréflexion qui préside à la nourriture de la famille et du maître de la maison ! La femme ne comprend pas ce que signifie la nourriture et elle veut être cuisinière ! Si la femme était une créature pensante, cuisinant déjà depuis des milliers d’années, elle aurait dû faire des découvertes physiologiques les plus importantes et réduire en son pouvoir l’art de guérir ! A cause de mauvaises cuisinières, - à cause du manque complet de bon sens dans la cuisine, le développement de l’homme a été retardé et entravé le plus longtemps : et il n’en est guère mieux aujourd’hui. Avis aux « demoiselles ».

Par-delà le bien et le mal – Septième partie : Nos vertus. Nietzsche

Les femmes ont jusqu’à présent été traitées par les hommes comme des oiseaux qui, descendus de quelque hauteur, se sont égarés parmi eux : comme quelque chose de délicat, de fragile, de sauvage, d’étrange, de doux, de ravissant, - mais aussi comme quelque chose qu’il faut mettre en cage, de peur qu’il ne s’envole.

Par-delà le bien et le mal – Septième partie : Nos vertus. Nietzsche

Ce qui, chez la femme, inspire le respect et souvent la crainte, c’est sa nature qui est « plus naturelle » que celle de l’homme, sa souplesse et sa ruse de fauve, sa griffe de tigresse sous le gant, sa naïveté dans l’égoïsme, la sauvagerie indomptable de son instinct, l’immensité insaisissable et mobile de ses passions et de ses vertus… Ce qui, malgré la crainte qu’on éprouve, excite la pitié pour cette chatte dangereuse et belle – « la femme » - c’est qu’elle paraît être plus apte à souffrir, plus vulnérable, plus assoiffée d’amour, et condamnée à la désillusion plus qu’aucun autre animal. La crainte et la pitié : c’est avec ces deux sentiments que l’homme se tenait jusqu’à présent devant la femme, un pied déjà dans la tragédie qui, tandis qu’elle vous ravit, vous déchire aussi.

Par-delà le bien et le mal – Septième partie : Nos vertus. Nietzsche

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci Aby. Surtout pour ces deux derniers extraits qui me touchent particulièrement.
Twavj