lundi 29 août 2011

Incredible India – Jour 1 – Delhi

Pour ce premier voyage en Inde, j’avais choisi d’y aller en voyage organisé. J’ai découvert le groupe à l’aéroport de départ, nous étions 40 personnes en tout : 4 jeunes filles (dont moi-même), quant au reste eh bien ils avaient +40 ans ! Une majorité de couples et de familles. Soit.

Étant de nature plutôt solitaire, je n’étais pas pressée de faire connaissance tout de suite, je me suis contentée de les observer de loin, tout en papotant avec mon ange au téléphone.

Après un escale technique à Tunis et un escale d’environ 3 heures à Doha (où je me suis sentie dans mon élément, entourée de maintes nationalités et profils, surtout les asiatiques !), nous avons atterri à Delhi 16 heures plus tard.

Il était 8 heures du matin, heure locale, 3h30 du matin chez moi. Ce calcul automatique et permanent ne me quittera pas durant tout le voyage !

Dès notre arrivée à l’aéroport de Delhi, nous baignions déjà dans la culture indienne…

Nos correspondants en Inde, accompagnateurs et guides, sont venus nous accueillir dès notre arrivée et nous annoncer les premières règles de base à respecter durant le voyage ainsi que le programme prévu pour cette première journée.

Une fois sortis de l’aéroport, je ne sais pas à quoi je m’attendais en fait, mais pas à ça… (J’y reviendrai)

Nous sommes sortis retrouver nos autocars, première remarque, je tombe sur ça !

Je me suis dit, génial notre autocar tient grâce à une sandale, welcome to India ! (Regardez en dessous de l'autocar !)

Premières images, dès mon arrivée en Inde…





Des bus abandonnés au bord de la route, première impression un pays abandonné…





Bien évidemment, les fameuses vaches sacrées et hautement respectées en Inde… et alors que je m’attendais à une fascination, j’ai plutôt eu droit à mon cynisme sceptique et je me suis entendue dire : n’importe quoi ! Des vaches ça ne se balade pas comme ça sur la route, sous les ponts… ça ne s’endort pas sur un trottoir !!

Et c’est ainsi que, dès mes premières minutes en Inde, j’étais déjà critique du savoir-vivre de ce pays. ça sentait le désordre, l’absence de lois et de règles, la saleté et une anarchie sur tous les plans…

Nous sommes partis directement à l’hôtel pour nous reposer. Voici la vue à partir de ma chambre.

S’il y a bien un grand plus en Inde, c’est bien la verdure ! Ils ont la chance d’avoir d’immenses jardins et des villes entrelacées avec d’immenses forêts !

Puis l’après-midi nous nous sommes dirigés vers Jama Masjid ( la grande mosquée de Delhi).










Et là, un petit bout de moi (tout petit en fait), je voulais vous montrer ce qu’on m’a fait porter pour entrer à la mosquée mais…



En parlant de ça, j’ai été très étonnée de constater que dans les mosquées en Inde, les femmes ne sont pas obligées de se couvrir la tête, et pire encore dans une autre mosquée on n’était même pas obligées de se couvrir le corps, les personnes étaient en débardeurs ou dos nus, des couples même étaient allongés et enlacés au plein milieu d’une mosquée, ah oui et y avait même des chèvres qui se baladaient à l’intérieur, d’autres qui parlaient au téléphone, alors que d’autres prient à côté, l’anarchie je vous dis…

mardi 2 août 2011

In the end... it doesn't even matter


Si seulement après chaque déception je pouvais enfoncer mon katana profondément dans ton estomac ou le mien, et le retirer avec autant de force, de délicatesse et de satisfaction, juste ce qu'il faut dans l'espoir de me procurer la félicité qu'il me faut.

Parce que je n'ai pas envie d'expliquer, ni de me prouver mon incroyable faiblesse. Parce que j'ai juste envie que ça s'arrête, que ça disparaisse... Certaines choses n'ont de sens qu'en restant parfaites et pures... mais on vit dans un monde d'ordures et je commence à croire que pour vivre ici, il va falloir accepter de se salir... Sauf que je refuse. Que faire ?

Remettre mon katana derrière mon dos, continuer à marcher, t'ignorer, et espérer m'être trompée. Demain tout (rien) ira mieux.

lundi 1 août 2011

Incredible India - Pilot



Ce blog sera décidément un lieu où je reviendrai lorsque je me sentirai dans le mood My head is my home comme maintenant.

My head is my home c'est quand j'ai envie d'être seule avec moi-même et mes pensées, et surtout les écrire.

Depuis que je suis en Inde et depuis que j'en suis revenue, j'ai essayé d'écrire sur ce trip de huit nuits et dix jours mais ni l'inspiration ni l'envie (quelle différence ?) n'avaient daigné s'arrêter à ma porte. Jusqu'à ce que je revienne sur ce blog.

Here we go ! (:

L'année dernière, je n'avais pensé que très tard à planifier mes vacances, résultat, je ne suis pas allée bien loin, mais je m'étais déjà promise que l'année prochaine ce sera différent, l'année prochaine ce sera l'Asie, la réalisation du grand rêve, un premier pas vers la vie dont je rêve depuis très longtemps déjà ! A 25 ans, il serait temps de vivre comme je le voudrai sans plus perdre une seconde, parce que j'estime qu'à partir de 25 ans, on n'a plus une seconde à perdre (et mes vingt cinq ans ne m'auront pas déçue... :))

Dès le mois d'avril donc, j'ai commencé à chercher ma destination de cet été, le continent était une évidence, restait plus qu'à trouver le pays le plus intéressant et accessible depuis ma chère patrie ! J'avais le choix entre Thaïland, évidemment, destination de la majorité de mes compatriotes, surtout ceux de mon âge qui y vont pour s'éclater et faire la fête, sauf que ce ne sont pas vraiment les vacances idéales pour moi. Chine, un cursus culturel, ouais... mais pas maintenant, des habitants un peu froids, pas trop de couleurs, un voyage sérieux, ça ne me disait rien encore. Ensuite, j'avais le choix entre Malaisie, Singapour, Indonésie... mais ça ne m'intéressait pas.

A vrai dire, je cherchais le Vietnam, je l'ai trouvé mais encore trop cher pour moi... Alors, j'ai choisi l'Inde :) Ce pays qui me fait rêver depuis tellement longtemps, dont je ne m'ennuie pas et dont je ne rate aucun documentaire à chaque fois que j'en croise (non, ce n'est pas illogique).

J'ai hésité pourtant. Mais je l'ai fait.

La suite dans le prochain poste :)

mercredi 27 avril 2011

Comin' Back


Je regarde cette vidéo et je me souviens de toutes les larmes que j'ai versées en la regardant il y a six ou sept ans. C'est dur l'innocence quand même, ça consomme trop d'énergie. On manque de "méchanceté" et ce n'est pas bon.

En réécoutant cette chanson il y a quelques minutes, je me suis dit que la souffrance devrait être éternelle, tout comme le bonheur. Parce que sinon ça n'a plus de sens et on se sent ridicule et confus après.

Je sais qu'on n'échappe pas aux cycles et que c'est comme ça que tout va, mais là j'ai envie d'y échapper, dans ma tête.

Ma tête. Tout le problème est là. Sa solution aussi. Peut-être pas. Je crois qu'elle est plus dans notre cœur. Toutes les solutions d'ailleurs.

Tout ce temps qu'on passe à délirer quand même... Vivre dans sa tête, ça coûte.

Vivre dans sa tête, c'est un choix. Je crois. On perd de la vitesse sur l'homme social et on prend de l'avance sur l'être imaginaire. L'être pensant est une nuance.


dimanche 17 octobre 2010

Pourquoi les chiens aboient


Voilà, je viens de reprendre les articles que je voulais garder. C'est une réelle prise de conscience par rapport à beaucoup de choses... par rapport à cette histoire.

ça fait 2 ans que ça s'est "terminé", 2 ans qu'il est dans ma tête comme sujet tabou que j'ai voulu ignorer parce que j'espérais pouvoir le zapper en un clin d'oeil... parce que sinon je savais que ça allait faire trop mal si ça durait, si j'y pensais, si j'y réfléchissais... Résultat : 2 ans après, je n'ai aimé personne, je suis restée silencieuse, j'ai beaucoup moins écrit et moins bien aussi cela s'entend, je n'ai pas fait grand chose pour avancer si ce n'est attendre que le temps fasse ce qu'il a à faire et passer mon temps à faire plus de choses que j'aime, me faire plus plaisir et rendre ma vie le plus conforme à ce que je voudrai qu'elle soit.

Aujourd'hui, il est toujours dans ma tête et je le considère toujours comme quelqu'un de spécial et je n'oublie pas toutes les bonnes choses que je pensais de lui, mais c'est aussi quelqu'un qui m'a fait beaucoup de mal en partant sans se justifier et dire qu'il me parlait d'égoïsme !

Je ne passerai pas ma vie à le pleurer ni à me demander pourquoi ça ne s'est pas concrétisé, je sais que la vie nous réserve ce qu'il y a de meilleur, c'est comme la sélection naturelle de Darwin, je crois que c'est pareil pour nos vies, notre destin est optimum et je l'accepte bien évidemment.

Je pense que mon chagrin est presque totalement passé, je suis prête à aimer de nouveau mais je ne suis pas sûre de ne pas refaire les mêmes erreurs encore une fois... à vrai dire je les vois venir ! Les histoires d'amour impossibles, il n'y a que ça dans mon champs de vision en ce moment... je me retiens, mais j'ai de plus en plus le sentiment que je ne devrais pas et je pense bien que je vais finir par écouter mon coeur et y aller ! Après tout, 2 ans à regarder la terre tourner, c'est assez.

Bon, j'ai encore besoin de 2 années de plus peut-être avant de dépasser totalement cette histoire, aujourd'hui je suis entre indifférence et colère mais beaucoup plus calmement, je pense qu'avec le temps, cette histoire retrouvera sa juste valeur.

C'est toujours dingue de me relire et de constater à quel point j'ai changé, je revois mon passé et on dirait que c'était une autre vie, totalement différente, des épisodes... on dirait des rêves.

Putain vous m'aurez plus !!

Vendredi 21 août 2009

Je lève les yeux au ciel et tout est clair, je regarde les hommes et rien n'est moins clair...

Autant l'univers et la nature obéissent à des lois claires et précises, autant il me semble que l'humain n'en obéit à aucune... et pour les relations humaines autant dire que c'est le chaos !!

Il y a un an, on était bien, aujourd'hui il ne reste plus rien. Ma confusion présente est à la hauteur de notre émerveillement silencieux passé, nos ____ qui pouvaient durer de longues minutes, quand nos êtres étaient secoués...

Les grandes lumières sont à l'orgine des ombres les plus noires, je le savais mais mon côté rêveur l'emportait et je me disais pourquoi pas... c'est peut-être l'exception, mais il y a des règles auxquelles aucun homme n'échappera parce que la vie est juste, elle nous donne puis elle reprend... C'est juste après tout, mais nous sommes trop ingrats pour nous y faire, et en fin de compte, nous ne sommes que des êtres immobiles qui observent la vie, les étoiles et les paysages défiler devant nos yeux... Nous n'avons aucun pouvoir, la vie nous donne puis reprend ce qui lui appartient... Et dire que nous passons notre vie à tenter posséder quelque chose ou plus absurde... quelqu'un...

Mais, sache que quelles que soient les lois de la vie qui justifieraient ma douleur, j'essaierai de ne pas t'en vouloir, parce que le temps nous change, parce que parfois nous manquons de courage, parce que je voudrai rester celle qui ne voulait pas se mettre à l'encontre de tes projets, j'étais tellement forte que je me croyais invincible, le temps m'a vaincue et je suis aujourd'hui plus fragile qu'un enfant abandonné sur un quai à qui l'on a oté son plus grand souhait.

Free me

Dimanche 30 août 2009

Etre en colère franchement, c'est bête. Un caprice enfantin et puèril. Dans la vie, il faut être bon jongleur et aimer le spectacle. Le plus grand danger? La musique. L'apprécier sans se laisser hypnotiser n'est pas chose facile. Rester focaliser sur ses objectifs demande un minimum d'attention et de tact, quant à abandonner la partie, c'est un retour perpétuel à la case de départ.

Ne plus penser, c'est le défi à relever. Ce n'est pas la destination qui compte mais le voyage dit-on, néanmoins une fois au sommet on oublie souvent la raison de notre périple. Ne pas se perdre de vue, voici le vrai défi de toute une vie.