mercredi 31 mars 2010

Mot de la Fin

« Il peut y avoir conflit entre hommes de religion à l'esprit fragile et hommes de science à l'esprit ferme, mais non point entre science et religion. Leurs mondes respectifs sont distincts et leurs méthodes différentes. La science recherche, la religion interprète. La science donne à l'homme une connaissance qui est puissance ; la religion donne à l'homme une sagesse qui est contrôle. La science s'occupe des faits, la religion s'occupe des valeurs. Ce ne sont pas deux rivales. Elles sont complémentaires. La science empêche la religion de sombrer dans l'irrationalisme impotent et l'obscurantisme paralysant. La religion retient la science de s'embourber dans le matérialisme suranné et le nihilisme moral ». MARTIN LUTHER KING

lundi 29 mars 2010

C'est le chaos


Je me moquais parfois des poissons rouges qui perdaient la mémoire toutes les je ne sais combien de secondes, et finalement je réalise que nous ne faisons pas mieux, en tout cas en ce qui me concerne. Tout s'efface dans ma tête et à chaque fois je dois tout recommencer, tout redémontrer, tout reprendre dès le début. Je ne sais pas comment font les gens pour choisir un parti et s'y tenir durant toute une vie, je ne sais pas comment font les gens pour être sûrs. Je me sens plus seule que jamais. Pourquoi en suis-je incapable? Je pense que je dois me remettre à l'évidence, il est impossible pour moi de croire, nous manquons de trop d'informations pour pouvoir nous exprimer sur quoi que ce soit. Il y a trop d'infos et pas assez de certitudes, je ne peux pas croire. Je ne veux plus croire en rien. Ce n'est que comme ça que je me sens satisfaite. Je ne veux plus m'exprimer sur rien, je n'ai pas assez d'élèments pour ça. On ne sait pratiquement rien du tout. Le verbe savoir n'a même pas lieu d'être dans le vocabulaire des Hommes.


Les croyances me limitent l'esprit, c'est comme si on me demandait de choisir un menu et de ne prendre que ça toute ma vie. Je ne sais pas pourquoi c'est si impossible pour moi mais c'est comme ça. J'ai fait des efforts, j'en fais encore, je garderai toujours un oeil sur ce monde-la mais de là à y planter ma tante, je ne peux pas. Il y a tout un monde qui m'attend et qui est là pour moi, pour que je lui tourne le dos et que je reste là à fixer ce mur. I'm sorry, I'm leaving.


A qui je m'excuse au juste? Je ne sais pas. J'ai peur mais j'assume. J'aurai toujours peur parce que je ne serai jamais sûre de rien, parce que je trouve ça insensé et absurde d'affirmer une certitude alors qu'on n'a aucune chance de tomber sur quelque vérite qu'elle soit.


Il y a quelque chose qui me ramène à la rive à chaque fois. J'ai beau nagé, les vagues de mes pensées me ramènent toujours vers la plage, le néant. J'ai beau nagé, je finis par planer au-dessus de l'océan. C'est comme ça. C'est moi.


Comme je l'ai dit hier, je ne crois pas que j'aie un quelconque pouvoir sur qui je suis. ça peut sembler lâche ou con mais c'est comme ça, je n'aime influencer personne, moi-même y compris. Je suis spectatrice de mon propre être... et c'est comme ça. Mon instinct est au-delà de tout et de tout le monde. Je me rends compte que finalement je suis plus sauvage que je ne l'aurai cru, et ça me fait sourire.


Ce que je donnerai pour un saut en parachute, je pense que je m'offrirai ça bientôt.


Je suis très déçue par moi-même quand même. Dépenser autant d'énergie à bâtir des choses à chaque fois pour les détruire et les écraser. Je ne construirai jamais rien je pense. Je manque d'air tout à coup.
Je ne sais pas si mes pensées auraient été différentes si j'étais dans d'autres circonstances. Je crois que ça ne s'arrêtera jamais, mon hyperactivité cérebrale.

dimanche 28 mars 2010

Who I am


Des fois j'ai l'impression que ma propre personne m'échappe. Je suis désagréable sans le décider - explicitement du moins - je suis gentille suivant la même logique, mon corps tremble avant de prendre la parole devant un public, quand mon mental est totalement zen. Je rougis quand ce n'est pas du tout le moment, je ris en exprimant mes condoléances à une fille qui vient de perdre sa mère... Le comble c'est quand je me vois aller droit au mur mais que je suis incapable de m'arrêter. Je suis très consciente de malfaire, et ce avant qu'il ne soit trop tard, mais je ne fais rien pour remettre ma personne sur les rails, je laisse faire... Je ressens une certaine extase en me voyant aller droit au mur, je suis consciente que mon esprit fait ce qu'il veut et ne me répond plus... Je suis consciente qu'il va vers sa perte mais je ne l'arrête pas, je me dis que c'est comme ça, qu'il est programmé, je le laisse faire. J'ai toujours eu un penchant et une préférence pour les imperfections, les inaccomplissements... Je leur trouve un côté intense, dangereux, avec plus de suspense et toujours cette chance qu'il se passe "quelque chose"... C'est cette peur de s'ennuyer après avoir atteint la perfection ou de dégringoler vers le bas de la montagne... C'est aussi cette adrénaline quand on est sur le point d'atteindre le sommet... J'aime faire durer le plaisir avant de tenir la pomme dans le creux de ma main. Je n'ai jamais visé la première place en classe ni dans la vie, je n'ai jamais fait d'efforts pour être la plus belle possible, si je porte des vêtements qui en mettent plein la vue, je suis limite décoiffée et no make up, et vice versa... J'ai toujours visé la seconde ou la troisième place. Je les trouve plus intéressantes, ça me permet surtout de garder un regard sur les têtes de la troupe, une fois devant, il est plus difficile d'assurer ses arrières.

Un leader est une personne qui mène les troupes, il est devant. La personne qui est derrière les moutons, c'est le berger. Sauf que le leader a également besoin d'être derrière les gens pour veiller à ce que tout roule.

Un petit hors sujet : avez-vous déjà joui rien qu'en entendant la voix de quelqu'un? Je suis entrain de découvrir cette nouvelle sensation : Jared Leto. Je ne pensais pas qu'un homme de 38 ans me ferait cet effet-la en ce moment. Mais il est trop beau et trop doux et trop angélique et sa voix me tue. Fin du hors sujet.

Je la regarde de travers à chaque fois qu'elle me demande un service, je suis très désagréable avec elle, j'en suis consciente sur le coup, mais je ne peux défroncer les sourcils ni chasser mon air très contrarié. Et ça arrive à chaque fois. Je disais au début de ce texte que ma personne m'échappe mais mon extérieur et directement lié à mon intérieur, ils sont enlacés et je n'en suis que trop fière, mon conscient reflète très fidèlement mon inconscient, si je réagis aussi méchamment quand je ne suis pas obligée c'est que mon être profond est mécontent et blessé face à cette situation, parce qu'elle m'adresse rarement la parole et ne vient me voir que quand elle a besoin de ce que je possède. Et ça, ça m'écoeure et ça se voit. Certains diront que c'est moi qui me rend hors de portée et m'isole dans mon cocon, dans mes bouquins... etc. mais n'empêche!

En parlant d'inconscient, ça me rappelle mon visuel inconscient. Je m'explique. Lorsque je suis face à une toile, je ne vois que son arrière-plan, je ne vois pratiquement jamais ce qu'il y a au premier plan, et je pourrai la regarder longuement et m'en aller en n'ayant aucune idée de ce qu'il y avait sur le premier plan. C'est la même chose lorsque je parle à une personne, que ce soit en face à face ou par écrit, je ne repère que ce qu'il y a derrière chaque mot et je fais souvent abstraction du sujet de la discussion. Je suis tout de suite et tout le temps projetée dans le sujet narrateur. Ceci ne veut en aucun cas dire que je peux me fondre en n'importe qui, il y a des personnes qui sont aussi profondes qu'une piscine pour bébés, tu plonges tu te fends le crâne en deux! Ce sont les personnes que je déteste presque.

Des fois, quand il m'arrive de me pencher sur mon reflet, je réalise à quel point je suis complexe et c'est pour ça que je finirai seule, et c'est pour cette raison aussi que j'essaie de ne pas trop me pencher dessus. ça me déprime. Les personnes qui me connaissent le mieux ont toutes été surprises à un moment donné en découvrant une facette de ma personne qu'elles n'avaient jamais soupçonnée. Je pense que c'est difficile de vivre avec une personne comme moi. C'est sans compter sur tout ce que je suis, aujourd'hui je suis la spirituelle assidue, 2 minutes plus tard je suis sur un podium de strip-tease. Je suis posée et réfléchie et 2 minutes plus tard je suis l'irresponsabilité incarnée. Je suis l'introvertie et l'extravertie, je suis l'ange et le diable, je suis la mère et l'enfant, je suis le fou et la reine... Schizophrénie? Double ou multiples personnalités? Folie? Je vous laisse le soin de décider où me classer, je suis trop occupée à être tout ce beau monde. Mais sincèrement, je ne pense pas qu'une personne réussira un jour à me suivre, ni réussira à déchiffrer les fonctions mathématiques qui régissent mes neurones et mes atomes. Difficile de faire confiance à une névrosée, aujourd'hui elle vous chérit, deux minutes après elle vous anéanti.

Extrait


On ne sait rien de soi. On croit s'habituer à être soi, c'est le contraire. Plus les années passent et moins on comprend qui est cette personne au nom de laquelle on dit et fait les choses.
Ce n'est pas un problème. Où est l'inconvénient de vivre la vie d'un inconnu? Cela vaut peut-être mieux : sachez qui vous êtes et vous vous prendrez en grippe.
[...] Juliette a toujours été ma femme ; elle a aussi toujours été ma soeur et ma fille - bien que nous ayons le même âge à un mois près. Pour cette raison, nous n'avons pas eu d'enfant. Je n'ai jamais eu besoin d'une autre personne : Juliette est tout pour moi.
J'étais professeur de latin et de grec au lycée. J'aimais ce métier, j'avais de bons contacts avec mes rares élèves. Cependant, j'attendais la retraite comme le mystique attend la mort.
Ma comparaison n'est pas gratuite. Juliette et moi avons toujours aspiré à être libérés de ce que les hommes ont fait de la vie. Etudes, travail, mondanités même réduites à leur plus simple expression, c'était encore trop pour nous. Notre mariage nous a laissé l'impression d'une formalité.
Les Catilinaires - Amélie Nothomb

Je pense que j'ai trouvé mon préféré de Nothomb.

jeudi 25 mars 2010

Chapitre 1

mardi 19 juin 2007

22 :02

Quand je suis venue à la vie, je crois que c’était comme d’habitude, sur un coup de tête, des fois je me jette à l’eau sans savoir pourquoi. L’ennui sans doute.

Je suis venue, j’ai trouvé des gens, ils ne se parlent pas, ils vivent disent-ils. Ils sont tous tristes et énervés d’être ici aujourd’hui, parce que quelqu’un leur a joué un mauvais tour et leur a fait oublié qui ils sont, où ils sont et pourquoi ils sont là. Imaginez un monde où tout le monde est amnésique, tout le monde est aveugle, ils tâtonnent et ça fait des millénaires qu’ils vivent comme ça. C’est bien là une grande punition. Qu’a pu faire l’Homme pour être puni ainsi ? Que l’empêche-t-on de faire en le punissant ainsi ?

L’Homme est capable d’oublier donc d’inventer. Oui la preuve de son insignifiance pour son origine créatrice réside dans sa symétrie. Deux yeux, deux jambes, deux bras, deux oreilles… Comme si par manque d’intérêt il a suffi de calquer la première moitié et puis le passer dans le moule. Pour finir, le bout de papier a été froissé et réduit en boule jetée dans le néant, et qui constituera désormais sa prison, ou sa maison, évidemment il aura toujours deux opinions.

Moi, j’ai passé 7949 jours ici à quelques heures près, c’est beaucoup trop pour moi, et ce n’est pas encore fini.

There will be days like this

Vendredi 14 mars 2008

13.05

Je suis devant un resto casablancais branché, j’attends quelqu’un. Après 10 minutes d’attente, je me suis retrouvée dans la peau d’une des millions de Cosettes dans le monde… Et toutes ces vendeuses d’allumettes dans les coins des rues… qui observent les gens « chanceux » à travers les vitres des restos… gâtés par la vie.

Je me suis retrouvée dans la peau de toutes ces personnes et j’ai rencontré une sensation nouvelle… : fantasmer sur la vie… !!! Imaginez un instant vivre tout en fantasmant sur la vie ! Etre en vie sans pouvoir en profiter… Cette existence me surprend de plus en plus de par son ironie… 7 milliards d’Hommes sur Terre… 7 milliards de mondes différents… qui doivent vivre ensemble… Avouons que c’est quand même hallucinant et que nous sommes des héros juste en acceptant d’essayer…

Des millions de milliards d’inspirations et d’expirations par seconde… et soudain ce monde me parait trop petit…

La vie est trop complexe. Si on étouffe et on fuit vers l’Univers… pour avoir plus d’espace, nous nous rendons compte que cette Terre est trop petite, qu’il s’y passe beaucoup trop de choses… qui échappent à notre contrôle… Notre propre existence nous échappe et si en plus vous vous intéressez à l’existence des autres… Bon courage !

Si on passe au niveau microcosme, nous nous rendons compte qu’il y a plus de mouvement dans l’immobile ! Enfin ce qui nous paraît immobile…

Finalement, nous sommes trompés par tous les moyens possibles et sur tous les plans. La vie est une énigme… Une belle énigme... dont il faut percer le mystère... Seulement je pense qu’en s’entraidant, ce serait plus simple, et qui sait, peut-être plus drôle… plutôt que d’agir chacun dans son propre monde. Mais cette perspective est sans doute une plus grande énigme à résoudre.

mercredi 24 mars 2010

Espèces de fous!

Plus je lis Nothomb et plus je sens cette sensualité qu'elle entretient avec la mort ! Plus je te lis Amélie, et plus j’ai l’impression que tu essaies de nous ouvrir les yeux, à chacun de nous, sur toutes les raisons qui légitimeraient notre suicide.

Ta relation avec la mort, me rappelle souvent ma relation avec la folie. Cet océan sur lequel flotte notre raison. A tel point, que j’ai l’ultime conviction que nous sommes naturellement fous, et que tout ce que nous faisons entre notre réveil et notre coucher, est essayer de le camoufler. Et toute âme qui n’a jamais gouté au goût de la folie, ne fût jamais.

Il m’arrive d’observer les gens et d’admirer leur folie, c’est alors que tous les murs s’effondrent et je me retrouve au plein milieu de la caverne de Platon.

Un chemin vers la folie ? Transpercez la métaphysique des mœurs et vous descendez direct chez les fous. Mes hautes salutations à Kant.

Il y a une expression que je trouve hilarante : « apprendre à se connaître ». Apprendre à se connaître. Apprendre à se connaître. On a besoin d’apprendre à nous connaître. Et que savons-nous ? J’ai renoncé à tout savoir quand j’ai réalisé l’hilarité de cette phrase.

Je ne sais pas pourquoi je me sens piégée. Je suis, mais je n’ai aucune idée de quoi j’ai l’air et de qui je suis. Même ça, toute une vie ne me suffira pas pour le savoir. Et je ne sais pas pourquoi ça me rappelle le dialogue entre un personnage de Gaarder et un caméléon dans son livre « Maya ».

Est-ce que vous vous rendez compte que vous devez apprendre à vous connaître ? Que même à vous-même, vous êtes étranger… prétendre à connaître les autres et le monde, me ferait presque sourire maintenant. J’ai dans ma tête cette image de moi sur un plan de deux dimensions, je ne peux pas me voir, mais je sais que je suis là. Je vois... et le reste, je fais avec.

Je me suis souvent dite que dans le fait que nous ne puissions pas nous voir tout le temps, réside une certaine sagesse. Quand je me regarde dans un miroir (rarement), j’ai toujours besoin de quelques secondes pour réaliser que c’est moi, et alors je me dis à chaque fois : alors c’est ça ce que les autres voient ? C’est toi qui me représente dehors ? Mais est-ce que tu me ressembles parfaitement ? Est-ce que tu reflètes vraiment ce que je suis ? Qui es-tu ? Et pourquoi tu as choisi d’être à cette image ? Pourquoi es-tu moi ? Et puis je fixe mon regard et je suis plus rassurée, et je dis à cette petite fille que j’étais : tu es encore là toi ? :) On en a vu des choses hein ? Merci d’être toujours là :)

Nous sommes des êtres étranges. Tu avais raison Ryuk.

Et savez-vous que rester seul avec soi vous rendrait presque fou ? Comment prétendre encore à sa liberté lorsqu’on est défendu de faire un pas vers soi ? Quel beau pétrin n’est-ce pas ? Les fous passent leur temps à parler à eux-mêmes. Voient-ils ce que nous ne voyons pas ? Comment nous voient-ils ? Nous voient-ils déjà ? Probablement pas.

La folie, je la sens en moi. Elle n’est jamais très loin. Mais je n’aime être à la merci de rien ni de personne, même pas de toi, folie.

dimanche 21 mars 2010

Jordan Catalano?


I don't know what's going on with me, but since I'm watching "My so called life", je me sens plus dans mon élément among teenagers and teens' lifes. I have the same feeling in every episode, it's like I'm still 14. It was my best TV show 10 years ago and now I still think it's the best show ever! Does it mean that I didn't grow up? I don't think so but I really still don't feel like being an adult or having an adult life... It's actually hard for me, when I'm obliged to act like an adult at work and when I watch my best friends having an adult life and actually becoming adults... Des fois, il devient difficile de nous entendre... When your best friends don't understand you anymore... when you're left behind 'cause you're walking too slow... when you miss the train or the bus or whatever... and you're standing alone in your memories, watching people moving on and building their life... but you're just not ready to build your own. This is how I'm feeling.

Extrait de "Attentat"


_ Tu es amoureuse en ce moment ?
_ Non.
_ Pourquoi ?
_ Personne ne m'inspire.
_ ça te manque ?
_ Non. L'amour, c'est des ennuis.
_ Tu as eu des ennuis avec des hommes, dans le passé ?
_ Beaucoup. Et quand je n'avais pas des ennuis avec eux, j'avais l'ennui, ce qui n'est pas mieux.

Amélie Nothomb _ Attentat

samedi 20 mars 2010

Un compte-rendu à moi-même


Quand j'étais petite je confondais souvent le rêve et la réalité, à tel point qu'aujourd'hui il m'arrive de ne plus discerner entre mes souvenirs réels et imaginaires. Et depuis quelques temps ça me reprend.

La religion est le parent qui t'ordonne de t'asseoir dans un coin et de ne plus bouger. J'ai toujours été un enfant sage mais j'ai toujours été un esprit rebelle. Je peux rester silencieuse durant des jours et des semaines mais si j'arrête de penser je me meurs...

J'ai cessé d'écrire depuis quelques mois et je suis entrain de mourir. Mon esprit est enfermé dans une cage et je n'ai plus le droit de penser. Chaque question a déjà une réponse dans cette chambre où je suis, une réponse divine et je ne peux que m'y soumettre, parce que Dieu est Le Savant. A peine j'ouvre ma bouche que je me heurte déjà à une réponse toute faite, à un mur. Je ne sais pas trop ce que je dois faire dans cette chambre... Attendre? Je ne sais pas quel chemin prendre, ni où aller ni pourquoi. La vie ne mérite plus d'être vécue quand on a les réponses à toutes nos questions. C'est drôle parce que les religions sont sensées justement apporter cet espoir de vie aux croyants et les "sauver" du désarroi des questions sans réponses. Mais si moi je ne suis pas comme ça?... Si moi je ne vis qu'à travers mes questions et mes pensées? Si moi je ne peux exister que dans un cocon dont j'aurai tissé chaque petit bout? Quel sort m'est-il réservé et que dois-je faire?

Angela a dit dans un épisode de "My so called life" : This life has been a test. If it has been an actual life, you would have received instructions, on where to go and what to do." Je me retrouvais totalement en Angela quand j'avais 14 ans et 10 ans plus tard ça n'a pas changé d'un pouce.

dimanche 14 mars 2010

Because I said so!

Un excellent film que je reverrai encore & encore.

samedi 13 mars 2010

Qui suis-je?


En astrologie égyptienne, je suis : Mout
"L'énigme devenue chair" C'est votre nom de baptême en astrologie égyptienne. Votre nature est difficilement saisissable, et vous vous plaisez à entretenir le mystère autour de vous. Vous adorez brouiller les pistes afin que personne ne sache réellement qui vous êtes ni quel est votre but. Cette attitude que l'on pourrait qualifier d'extrême réserve est la marque d'une profonde fragilité. Les divinités égyptiennes vous ont donné une âme d'artiste, mais en revanche, cette grande sensibilité vous rend très impressionnable. Ainsi, vous vous cachez derrière un comportement insolite, le tout appuyé par des propos très inspirés mais difficilement compréhensibles pour le profane. Il y a en vous un profond sentiment de culpabilité. Ce sentiment est du a votre caractère énigmatique qui vous place un peu a l'écart de la collectivité. Et cette "marginalité", vous la ressentez parfois comme un lourd fardeau, comme une sorte de malédiction et, vous vous dites souvent : " Pourquoi moi ? Pourquoi suis-je ainsi ? " Malgré cela, vous ne versez pas dans une sorte de misanthropie, mais tout au contraire, vous jetez un regard attentif sur les autres afin de les aider le cas échéant. Vous êtes un(e) contemplatif(ve) porté(e) à la mélancolie. Mais vous savez vous montrer acerbe et ironique lorsque vous vous estimez blessé(e) par les propos des autres. Amoureux(se) de la vie, vous êtes extrêmement craintif(ve) sur le plan sentimental car c'est la que vibre votre corde sensible. Par amour, vous seriez prêt(e) a l'impossible, et vos grandes capacités vous rendent capables de tout ! Votre richesse intérieure est grande, et vous avez l'art d'aller au cœur des choses. Vous ne vous encombrez pas de détails, estimant qu'ils sont là pour détourner l'esprit de sa route. Votre souhait le plus cher est de parvenir à un équilibre parfait tant matériel et spirituel qu'affectif. Ambition démesurée pensent certains, soit, mais alors totalement orientée, vers le bien de l'humanité. Une ambition humaniste, en somme... Couleurs : Rouge Carmin. Signes alliés : Amon-Râ et Thot

J'ai été époustouflée par cette description qui me décrit à 1000000% !!