Ce qui m'émeus sans doute le plus en lisant le journal d'Anne Frank ce sont tous ses projets d'avenir dont elle parle avec tellement d'enthousiasme, sauf que moi je sais qu'elle mourra dans 2ans, à 16 ans mais elle, ne le savait pas.
Ce qui me touche encore plus personnellement c'est comment elle parle de la maman qu'elle sera, de la mams (petit nom affectueux donné par certains enfants néerlandais à leur maman) comme elle disait. La mams qu'elle voudrait être et la mère qu'elle essaiera de ne pas être...
Nous passons tellement de temps à rêver, projetés dans un avenir non garanti. C'est la première fois où je prends conscience de chaque seconde qui passe, de chaque inspiration réussie...
Pourtant moi aussi, comme Anne, je sais très bien la mams que je serai et celle que j'essaierai de ne pas être, ça me tient tellement à coeur que j'ai peur que ce jour ne m'aie pas été écrit. Des fois je me dis que ce serait tellement beau que ça ne se réalisera jamais mais je sais qu'il y a toujours différents moyens d'atteindre une même satisfaction donc je ne suis pas trop inquiète.
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