vendredi 25 septembre 2009

Unforgivable sinner


Je l'ai rencontrée quelques heures après sa mort... et elle m'a fascinée. Aurait-elle eu le même effet sur moi si elle était encore de ce monde? Peut-être pas aussi intensément. Je fuis la banalité et au bout du compte je m'y noie. Fuir c'est décidément tourner en rond, autant abandonner.

Nelly Arcan, une écrivaine québécoise que j'ai découverte quelques heures après son suicide. Son dernier roman "Paradis clef en main" paraîtra prochainement et parle justement du suicide, la prémisse de base est celle d'une société dans laquelle le droit au suicide est reconnu pour tous, et non seulement pour ceux qui sont gravement malades. J'adore déjà.

Nelly était une prostituée qui avait peur de vieillir, elle était fascinée par la beauté, une femme qui n'est pas belle est une femme condamnée. C'est ainsi qu'elle voyait la vie d'une femme, un perpétuel combat pour être la plus belle, pour séduire cet homme qui lui a le droit d'être gros et flasque. Si la beauté de la femme la fascinait et suscitait tout son intérêt, la relation homme-femme devait la révolter.

J'ai très envie de lire ses livres, notamment le premier "Putain", puis "Folie" et ce dernier qui sortira.

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